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mardi 27 avril 2010

La CGT n’a pas signé l’accord Temps de Travail 2010

Nous n’avons pas signé ce texte car il contient seulement des contraintes pour les salariés, sans aucune contrepartie.
Le texte imposé par la Direction (identique à celui de 2009) a été signé le 20 avril 2010 par les délégués syndicaux CGC et CFDT, sans aucune modification significative.
Nous avions formulé quelques propositions pour l’harmonisation de la plage horaire du matin (7H à 9H30) et pour la plage variable déjeuner (de 30 min à 2H).
La Direction a reporté "l’étude" de nos propositions fin septembre 2010.

lundi 26 avril 2010

La délégation CGT a proposé un rapprochement aux autres syndicats. En vain...

Dès le début des négociations la délégation CGT conduite par François Gilbert et Philippe Baudrier a de nouveau proposé aux DS CGC et CFDT de travailler en Intersyndicale pour avoir plus de poids face à la Direction.

La réponse de la CGC et de la CFDT :
Nous avons obtenu leur réponse dans un tract nous accusant d’avoir menti.


Or, nous n'avons pas dit qu'ils ont appelé à la grève : qui croirait ça ?

Ils étaient pourtant d'accord pour la prime exceptionnelle, nous n'avons fait que répéter ce qui a été dit en réunion avec la Direction. 

Un tract pour rassurer la Direction
C’est la première fois que ces syndicats diffusent un tract en dehors des élections :
Nous aurions préféré que ce tract exprime avec courage les revendications des salariés.
Mais chacun a pu constater qu'il relaye la campagne de la Direction qui cherche à intimider les salariés et diviser les syndicats afin de casser le débrayage du vendredi 19 mars.

La Direction est ravie de cette situation.

Le Ministre du Travail encourage la répression syndicale

De nombreuses entreprises (dont Sorin CRM) pratiquent la répression syndicale en toute impunité :
La Direction de TOSHIBA à Puteaux à licencié le Délégué Syndical CGT contre l’avis de l’Inspection du Travail et de la Direction Départementale des Hauts de Seine.
Dans ce cas le ministre du Travail est intervenu personnellement pour aider ses potes de la Direction de TOSHIBA, piétinant ainsi les enquêtes de ses propres services.

Voici quelques entreprises qui s’illustrent dans la discrimination et la répression syndicale :

  • Licenciement de notre collègue Aldo Dupire, Délégué du Personnel CGT chez ELA medical à Montrouge, contre l'avis de l'Inspection du Travail.

  • Licenciement du Délégué Syndical CGT chez TOSHIBA à Puteaux pour tenter d’empêcher la création d’une « Unité Économique et Sociale ».

  • Sanction à l’encontre de la Déléguée Syndicale CGT de LCIE LANDAUER à Fontenay aux Roses

  • Licenciement du Représentant Syndical CGT au CHSCT de IBM Ile de France.

  • Licenciement du Délégué Syndical CGT de chez CORIOLIS à Nanterre.

  • Non paiement des heures de délégation syndicale à Hispano Suiza à Colombes.


Les syndicats ont signé l'Accord Salaires 2010 mais ils ont rejeté un avenant à l'Accord d'intéressement

Les syndicats CGT, CGC et CFDT et la Direction ont signé un Accord Salaires 2010, mais ont refusé de signer le projet d'avenant à l'Accord d'intéressement qui fixe les modalités de calcul de la prime d'intéressement pour 2010.

Bon nombre des salariés estiment que les syndicats se sont faits « rouler » en 2008 et 2009 par la Direction avec ses mécanismes de calcul alambiqués et très médiocres, alors que les résultats de la société sont très bons.

De plus la Direction nous a présenté son projet très tardivement (le 30 mars pour le 31 mars).

Avec ce refus, nous sortons pour la première fois depuis longtemps, du schéma d'une Direction qui impose et fait signer des accords décevants et contraignants comme par exemple, tous les accords de temps de travail depuis 2007 ou l'inutile accord Seniors, livré « prêt à signer » fin 2009 sans aucune information aux salariés.

La CGT a proposé un dispositif de calcul plus juste :
Pour rappel nous proposons depuis 2008 un mécanisme différent pour le calcul de la prime d'intéressement, beaucoup plus intéressant pour les salariés, en se basant sur la rentabilité de la Société. La Direction le refuse depuis en prétextant que ce calcul ne serait pas compatible avec l'Accord d'intéressement en vigueur, et propose de le réexaminer fin juin 2011.

Les pressions de la Direction ont affaibli la mobilisation des salariés et divisé les syndicats.
La faible mobilisation des salariés consécutive aux pressions et intimidations des responsables de la Production ainsi que la dispersion syndicale nous ont placés dans un rapport de forces défavorable face à la Direction.
Nous déplorons que lors des réunions trimestrielles d’information convoquées par la Direction, nos représentants soient systématiquement censurés (non remise du micro, interruption de la prise de parole…) ce qui vient s’ajouter à d’autres atteintes à la liberté d’expression.

Nous demanderons à l'Inspection du Travail d'intervenir de nouveau pour faire cesser ces abus.

Quelques avancées malgré la faible mobilisation des salariés.

  • Malgré tout, la CGT a négocié et obtenu un Accord salaires acceptable en particulier pour les plus faibles salaires (talon de 45€)

  • La CGT a enfin obtenu que la Direction reconnaisse la discrimination envers les femmes dans l'entreprise. La Direction a fourni de nouvelles informations (à vérifier) et s'engage à négocier un Accord pour l'égalité professionnelle Hommes/Femmes et à étudier les actions nécessaires pour corriger ce fléau. Mais la Direction est restée sourde-muette en ce qui concerne la discrimination syndicale...

  • Nous avons obtenu de la Direction des promotions pour quelques opérateurs, mais nous n'avons obtenu aucun engagement concernant l'évolution de carrière des cadres et des non-cadres.

jeudi 1 avril 2010

Nos dirigeants se cotisent pour financer la prime exceptionnelle !

Dernière minute :

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Nous
désespérions
d'obtenir de nos
talentueux dirigeants
une réaction humaine face
à l'inéquitable répartition des
fruits   de notre  travail,  ayant
pour conséquence un approfon-
dissement du fossé séparant une
vingtaine de très hauts salaires du
reste des salariés.   Enfin, comme
un seul homme   (normal, c'est la
majorité), ils ont accepté d'aban-
donner une partie de leurs pré-
bendes sous forme de bonus,
augmentations    et  autres
bénéfices pour les verser
dans un fond permettant
de financer la prime
exceptionnelle de
1 000 € au titre
des bénéfices
de   Sorin
CRM en 2009.
(Celle que d'im-
pertinents cégétistes
avaient osé    appeler
« prime    Di       Lullo ». La
prime sera             versée dès
le 1er avril                    (Toutefois
l'année                              n'a pas
été                                        spé-
cifi                                             ée).