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jeudi 9 décembre 2010

Lutte syndicale et répression en France

La répression syndicale s'accentue en France.

De nombreuses entreprises continuent à pratiquer la répression syndicale en toute impunité avec l'appui du MEDEF et fait nouveau, avec la complicité du ministère du travail.

Selon des informations de la DGT (Direction Générale du Travail), en France il y a actuellement entre 1200 et 1400 dossiers de licenciement de représentants du personnel par an.

Tous ces dossiers de licenciement font systématiquement l’objet de recours des patrons auprès de la DGT, encouragés par les consignes du Ministre du Travail. Ces collusions entre le Pouvoir et le MEDEF ont pour seul objet la neutralisation de l'action des inspecteurs du travail.

L’USTM (Union Syndicale des Travailleurs de la Métallurgie) et le collectif départemental tentent d'enrayer la répression syndicale dans les entreprises des Hauts de Seine.



Voici quelques entreprises qui s’illustrent dans la discrimination et la répression syndicale :

Cette répression contre des représentants du personnel, demandée et souhaitée par le MEDEF, tente de contrer nos campagnes de syndicalisation ainsi que nos luttes revendicatives (NAO, retraites, transparence des politiques salariales, libertés…)
  • Malgré la neige, environ 50 salariés de MBDA ont manifesté le mercredi 8 décembre 2010 face au site de Clamart suite au licenciement d'un DS CGT MBDA à Bordeaux. Une délégation CGT Sorin était présente.
    Juillet 2010 : La direction de MBDA (nos voisins d'en face, au Plessis-Robinson) licencie le Délégué Syndical CGT de Bordeaux pour avoir révélé l'existence de primes occultes.
  • Novembre 2009 : La direction de TOSHIBA licencie le Délégué Syndical CGT à Puteaux pour tenter d'empêcher la création d’une « Unité Économique et Sociale » et d'un « CCE » (Comité Central d'Entreprise).

Le Ministère du Travail encourage la répression syndicale
Dans ces deux cas l'ex ministre du Travail Eric Woerth est intervenu personnellement pour aider ses potes du MEDEF, piétinant ainsi les enquêtes de ses propres services. En effet ces licenciements ou ont été effectués contre l’avis de l’Inspection du Travail et de la Direction Générale du Travail.

Quelques victoires grâce à la lutte y à la solidarité :
  • Septembre 2009 : La direction d'ELA medical (aujourd'hui Sorin CRM) licencie notre collègue Aldo Dupire, Délégué du Personnel CGT à Montrouge, ce en toute illégalité car la direction n'avait pas demandé l'autorisation de l'Inspection du Travail ni demandé l'avis du CE.
Février 2010 : notre camarade a eu gain de cause au Tribunal de Prudhommes de Nanterre.

  • Novembre 2009 : La direction d'IBM licencie un militant CGT sans autorisation de l'Inspection du Travail, alors qu'il s'était présenté sur une liste CGT aux élections professionnelles.
Juillet 2010 : la Cour d'appel de Paris a déclaré abusif ce licenciement et a ordonné sa réintégration immédiate.

  • Mai 2007 : La direction d'ELA medical (aujourd'hui Sorin CRM) inflige une sanction disciplinaire abusive à Juan Fernandez, Délégué Syndical CGT de La Boursidière en prétextant des motifs futiles.
Octobre 2010 : Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre condamne le DRH et la Sté Sorin CRM pour Discrimination Syndicale.


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