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vendredi 28 septembre 2012

LE PACTE D’AUSTÉRITÉ : Exigeons un référendum !


Le président de la République veut faire ratifier par le Parlement le « Pacte budgétaire », signé par Nicolas Sarkozy le 25 mars dernier.
L'adoption de ce traité aurait des graves conséquences pour les travailleurs
 Où est passée la « renégociation » promise par le candidat François Hollande ?


La CGT s'associe à l'appel à une grande manifestation unitaire à Paris le dimanche 30 septembre, à 13H30 de Nation à Place d'Italie.

jeudi 27 septembre 2012

LES COMPTES DE SORIN CRM EN 2011 ÉTAIENT TRÈS BONS


Peut-on encore croire à la Direction ? 
Lors des Négociations Annuelles Obligatoires début 2012 nous avons obtenu une "augmentation de salaires" presque nulle, un intéressement au rabais, et les inégalités salariales continuent à se creuser... 
  
L'examen des comptes annuels ordonné par le Comité d'Entreprise révèle qu'en 2011 les comptes de l'entreprise étaient satisfaisants alors que début 2012 la Direction avait présenté aux syndicats une situation préoccupante pour justifier des mesures d'austérité salariale.
 
Malgré la bonne santé économique de l'entreprise, l'expert-comptable constate la dégradation de certains  indicateurs sociaux :
  • Partage très inéquitable de la richesse créée dans l'entreprise, 
  • persistance des inégalités salariales Hommes/Femmes en particulier chez les cadres,
  • creusement des inégalités entre cadres et non-cadres...

Mais les très hauts salaires continuent eux leur progression !
Extrait du Bilan Social 2011






Nous pouvons vous transmettre sur simple demande une copie du Rapport de l'expert-comptable et/ou du Bilan Social 2011.

Résultats de l'intéressement premier semestre 2012


Premier critère, "EBIT DA" (résultats d’exploitation) : 161,82 €
Deuxième critère, "CAPA" (Action corrective et préventive) : 216,67 €
Troisième critère, "Prédictibilité du plan de production" : 294,40 €

Au total : pour un salarié à temps plein présent tout le semestre : 672,93 €
(Abondement 2012 : 300 €  2013 : 350 €)

On est loin du compte !
Rappelons que nous n’avons pas signé cet accord d'intéressement car les sommes allouées ne représentent même pas la moitié de ce que nous devrions percevoir. Cependant nous avons négocié âprement pour obtenir le maximum pour les salariés.

Nous ne comprenons pas pourquoi les autres représentants syndicaux signent des accords d’intéressement au rabais au lieu de défendre avec nous un mode de calcul nettement plus bénéfique. A vous de les interpeller et de leur dire que les syndicats gagneraient à agir unis face à la Direction pour obtenir une meilleure répartition de la richesse créée par notre travail.
Voici ce que nous aurions dû percevoir suivant notre mode de calcul :
2009 : 2464 € 2010 : 2542 € 2011 : 1950 €
Voir le détail de notre proposition sur notre blog

lundi 10 septembre 2012

Attention au piège du licenciement par « rupture conventionnelle »


 Durant la négociation de l’accord « modernisation du marché du travail » en 2008 la CGT a dénoncé le dispositif de rupture conventionnelle en expliquant qu’il s’agissait d’un marché de dupes. En effet, l’employeur dispose toujours de moyens de pression efficaces pour contraindre un salarié à accepter cette rupture dite « à l’amiable ». Inversement, un salarié ne pourra jamais imposer une rupture conventionnelle en lieu et place d’une démission. C’est bien une des raisons qui a conduit la CGT à refuser de signer cet accord.
Depuis, nos craintes se sont révélées exactes. Le nombre de ruptures conventionnelles a explosé (plus de 500 000 ruptures depuis d’août 2008) et dans la grande majorité des cas, ces salariés qui ont " choisi " de rompre leur CDI en période de crise se sont inscrits au chômage. 
L’administration du travail a elle-même constaté des tentatives de fraude à la loi, notamment des contournements de la législation sur les licenciements économiques collectifs. 
Enfin, dans les grandes entreprises les chiffres indiquent que la rupture conventionnelle sert de dispositif de préretraite mettant les salariés de 58 ans au chômage. Alors que ce sont ces mêmes employeurs qui ont poussé le gouvernement à faire reculer l’âge de la retraite à 62 et 67 ans.
Jusqu’à aujourd’hui, les employeurs se croyaient à l’abri de tous recours juridiques, pensant qu’avec la rupture conventionnelle, ils pouvaient se séparer des salariés sans explications, à moindre coût et en toute impunité.
Mais les premières décisions tombent (Cour de cassation, 9 mars 2011 ; CPH Bordeaux, 21 janvier 2011 ; Cour d’appel de Riom, 18 janvier 2011 ; CPH Rambouillet, 18 novembre 2010 ; CPH Bobigny, 6 avril 2010 …) ! 
Les juges commencent à rétablir les salariés dans leurs droits en obligeant les employeurs à prendre en compte le nombre des ruptures conventionnelles pour le déclenchement des plans sociaux et en affirmant qu’une rupture conventionnelle ne peut pas être signée lorsqu’un différend oppose un salarié à son employeur.
Les employeurs devront donc être très attentifs, la sécurité offerte par la rupture conventionnelle n’était qu’illusion ! La CGT poursuivra donc ses mobilisations et actions judiciaires pour enrayer sérieusement les manœuvres patronales de déguisement des licenciements.
  
Si nécessaire n’hésitez pas à contacter votre délégué CGT...

lundi 3 septembre 2012

La société Sorin CRM perd un nouveau procès


Dans un jugement émis le 21 mai 2012, le Tribunal des Prud'Hommes de Boulogne-Billancourt a condamné la société Sorin CRM à verser des indemnités pour préjudice moral et financier à une salariée qui avait été brutalement licenciée, sans avertissement préalable.