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vendredi 27 avril 2012

1er MAI 2012 : SATISFAIRE LES REVENDICATIONS POUR LE PROGRÈS SOCIAL


Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :
 faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
 exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
 faire reculer le racisme et la xénophobie...
Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.
La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.
La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique...
En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :
 priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,
 lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
- la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.
Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.
Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale...
La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNSA appellent leurs organisations à se rencontrer (…) pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er mai sur ces objectifs.

Besoin d'une autre politique


Ce premier tour de l’élection présidentielle marque un rejet massif de la politique du gouvernement.

Ce 1er mai les riches vont défiler aussi !
Nous avons combattu résolument les mesures antisociales imposées par le président-candidat qui voudrait maintenant faire oublier le bilan désastreux de ces cinq années.

Un rejet que nous devons mettre à l’actif de notre lutte contre la réforme du système de retraite. Nous n’allions pas rester muets, au moment où il est question d’en finir avec cette politique de reculs sociaux.

Ce premier tour est aussi marqué par un score toujours trop haut du front national que la CGT combat tout aussi résolument.

Ce score est le produit de la désespérance sociale, mais aussi du discours haineux et stigmatisant instillé par le gouvernement.

vendredi 20 avril 2012

CHANGER DE POLITIQUE, CONQUÉRIR LA JUSTICE SOCIALE


Élection présidentielle
 
Les salariés, retraités et privés d’emploi, comme l’ensemble des citoyens, femmes et hommes, sont appelés à participer à l’élection présidentielle les 22 avril et 6 mai prochains.

C’est un rendez-vous important pour l’expression démocratique.
A ce titre, la CGT ne saurait être neutre, surtout au regard de la gravité de la situation.

Après des décennies de creusement des inégalités, la répartition des richesses doit désormais privilégier les revenus des salariés, des retraités, les minima sociaux et la protection sociale. Elle doit être réorientée vers l’efficacité économique et sociale.

La première des insécurités est sociale. Elle est aussi la conséquence de choix politiques.
Face à la mainmise des marchés financiers sur l’ensemble de l’économie et sur les choix de société, il faut combattre la spéculation, mettre en place des dispositifs pour financer des activités créatrices d’emploi, investir dans une véritable politique industrielle et développer les services publics prenant en compte l’impératif de développement humain durable.

Face aux pouvoirs des actionnaires devenus exorbitants, il faut donner plus de droits d’intervention aux salariés dans les entreprises et au-delà.

A tous les niveaux, entreprises grandes ou petites, territoires, filières d’activité, État et collectivités... la démocratie et la justice sociale doivent devenir une priorité.

 
La CGT tire aussi un bilan de ces cinq années marquées par une série de reculs sociaux :