Rechercher dans ce blog

jeudi 29 août 2013

LE CE SORIN CRM a rejeté à l'unanimité les modifications du système d’évaluation individuelle des salariés


En cause le durcissement des conditions de l’évaluation des objectifs et l’évaluation comportementale subjective.
La première partie du PMP (l’évaluation objective) a été durcie en 2013, la notation est plus difficile à atteindre et ce durcissement se répercutera de manière négative sur la part variable. La Direction justifie ce durcissement par « le contexte économique compliqué ». Nous avons fait remarquer que le « contexte compliqué » n'a pas empêché les hauts dirigeants de s'octroyer des belles sommes...
La deuxième partie (l’évaluation comportementale) pose problème en raison de sa subjectivité et de la presque impossibilité pour les responsables d'équipe de l’interpréter de manière objective. Ainsi un salarié peut avoir réussi les objectifs mais il peut être « sacqué » pour son comportement par son responsable. Ce type d’évaluation comportementale laisse la porte ouverte à tous les abus et discriminations. Une représentante de la direction a justifié cela en le comparant au recrutement où on embauche la personne dont on pense qu'elle suivra les « valeurs » de l'entreprise... et cite par exemple un salarié qui ne dit pas bonjour à ses collègues. Nous avons fait remarquer qu'un tel salarié est peut être en souffrance s'il a été mis à l’écart par des collègues ou par sa hiérarchie.
Résultat du vote : 6 voix défavorables. Nous espérons que la Direction qui se vante de la qualité du « Dialogue Social » tiendra compte de l'avis unanime du CE et reviendra sur les points qui posent problème.
Pour illustrer le « Dialogue Social », début 2013 la Direction avait tenté de faire passer en douce ces modifications ainsi que d'autres qui affectaient l'évaluation des ouvriers et techniciens de production, sans les présenter au CE et au CHSCT.
La CGT avait dû intervenir de nouveau pour faire respecter les prérogatives du Comité d'Entreprise et du CHSCT.
Pour la CGT, dans un contexte plus global ce sont les résultats au rabais des NAO 2013 (signés seulement par la CGC) qui sont aussi remis en cause.
Vous pouvez consulter le PV du 30 mai 2013 dans le panneau d'affichage du CE (face à la Cafétéria) ou demander une copie à vos élu(e)s.

Sorin CRM : Résultat décevant de l'intéressement du premier semestre 2013


On est loin du compte !
 Premier critère, "EBIT DA" (résultats d’exploitation) : 188 €
Deuxième critère, "Non conformités clôturées" : 180 €
Troisième critère, "Prédictibilité du plan de production" : 260 €

Au total : pour un salarié à temps plein présent tout le semestre : 628 €
(Abondement 2013 : 350 € )

Nous avons signé l'avenant à l'accord d'intéressement 2013 mais nous sommes déçus car nous constatons encore une fois que bien que les résultats économiques de l'entreprise en 2012 sont bons, les sommes allouées ne représentent même pas la moitié de ce que nous devrions percevoir.
Ainsi nous avons eu en 2013 une augmentation de salaires inférieure au coût de la vie, un intéressement au rabais, toujours pas de participation et les inégalités salariales se sont creusées...
Comme d'habitude ce sont surtout les actionnaires et nos « très chers » dirigeants qui bénéficient des bons résultats, des primes astronomiques, des « stock-options » et comme si cela ne suffisait pas, s'octroient des augmentations de salaires supérieures à celles des salarié(e)s.


Nous ne comprenons pas cette politique absurde qui ne fait que décourager ceux et celles qui créent par leur travail, la richesse de notre entreprise.  
Faut-il rappeler qu'en 2008 la Direction avait fait miroiter l'accord d’Intéressement aux DS CGC et CFDT pour qu'ils signent l'augmentation du temps de Travail (+3 jours/an pour les cadres et +20 min/jour pour les non-cadres avec perte de jours de RTT) ? 
 
  Ils croyaient vraiment que nous allions travailler plus pour gagner plus ?

Un constat s'impose chaque année depuis la signature de ces accords : l’intéressement n'a jamais été à la hauteur des résultats de l'entreprise et ne couvre pas l'augmentation de notre temps de travail. Pourtant chaque année nous avons fait des propositions à la Direction et aussi aux autres délégués syndicaux. Sans résultat jusqu'à présent. Mais nous pensons qu'il n'est pas trop tard pour revoir ces accords. 
 
Voir le détail de nos propositions : cliquez ici