Encore une réforme des retraites qui pénalise les salariés et la jeunesse !
Le
Premier ministre vient d’annoncer les grandes lignes de la future
réforme des retraites.
Cette
réforme se situe dans la continuité des précédentes en
privilégiant la poursuite jusqu’en 2020 de l’allongement de la
durée de cotisation prévue par la loi Fillon, et en prolongeant ces
dispositions après 2020.
Il
serait ainsi demandé 43 ans de cotisations aux jeunes nés à partir
de 1973 alors même qu’on sait qu’ils rentrent de plus en plus
tard dans le monde du travail. Ils atteindront ainsi l’âge du taux
plein bien après 65 ans. Pour la CGT, ces dispositions sont
orientées contre la jeunesse.
Enfermé
dans le dogme de la baisse du « coût du travail », le
Premier ministre annonce une prochaine réforme de la branche famille
de la Sécurité sociale destinée à transférer son financement sur
les ménages.
Certaines
dispositions qui pourraient sembler favorables aux salariés au sujet
de la pénibilité, des femmes et des jeunes, n’auraient qu’une
portée très limitée sur les salariés concernés. Exemple :
une carrière complète de travail pénible conduirait à un départ
à 60 ans, sous certaines conditions restrictives.
Ces
annonces justifient donc pleinement la mobilisation des salariés
lors de cette rentrée notamment avec la journée d’action du 10
septembre pour les salaires, l’emploi et une protection sociale de
haut niveau.
Pour
changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les
politiques d’austérité.
Les
organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à
une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves
et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les
propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix
au gouvernement.