La journée de mobilisation interprofessionnelle du 12 octobre 2010 a atteint des niveaux de participation inégalés depuis le début du processus qui s’oppose à la réforme des retraites.
Le taux de grévistes dans le secteur public est équivalent ou
supérieur au 7 septembre.
Dans le privé, de nouvelles entreprises sont en grève avec des taux atteignant parfois plus de 80%.
De nombreux salariés sans organisation syndicale se sont mis en grève. Les 244 manifestations ont rassemblé 3,5 millions de manifestants.
C’est une participation exceptionnelle qui témoigne d’une mobilisation grandissante, d’une détermination renforcée des salariés, des privés d’emploi, des retraités.
Le gouvernement doit se faire une raison, c’est un mouvement de fond qui est désormais largement installé dans le pays. Il bénéficie d’un large soutien de la population. Cet événement est une réponse cinglante au gouvernement qui pensait, en provoquant un vote précipité au Sénat, couper l’herbe sous le pied aux manifestants.
Le chef de l’Etat et le gouvernement doivent admettre qu’il n’y a pas d’autres voies que l’ouverture de réelles négociations avec les syndicats sur l’avenir des retraites. Ils doivent renoncer à imposer le recul des âges de départ en retraite.
Pour la CGT, il s’agit d’aller au bout de ce puissant mouvement revendicatif.
C’est pour cela qu’elle appelle les salariés à prolonger cette mobilisation, à tenir dans l’unité syndicale des assemblées générales sur tous les lieux de travail, à discuter partout, dans le privé comme dans le public, du principe des arrêts de travail, à décider démocratiquement des formes assurant la permanence de l’action.
Grèves reconductibles, nouveaux débrayages, points de rencontres publics, rassemblements réguliers devant les permanences parlementaires, débats, meetings unitaires, toutes formes d’actions innovantes et diversifiées doivent permettre d’élargir encore le mouvement.
Gagner des revendications sur l’emploi, sur les salaires, sur le contenu du travail sont autant de points d’appuis pour gagner la bataille pour une autre réforme des retraites.
Dans le privé, de nouvelles entreprises sont en grève avec des taux atteignant parfois plus de 80%.
De nombreux salariés sans organisation syndicale se sont mis en grève. Les 244 manifestations ont rassemblé 3,5 millions de manifestants.
C’est une participation exceptionnelle qui témoigne d’une mobilisation grandissante, d’une détermination renforcée des salariés, des privés d’emploi, des retraités.
Les jeunes lycéens et étudiants font une entrée remarquée dans le
mouvement sous l’impulsion de leurs organisations qui ont su faire
percevoir les enjeux de la réforme et l’importance du combat solidaire
entre les générations.
Le gouvernement doit se faire une raison, c’est un mouvement de fond qui est désormais largement installé dans le pays. Il bénéficie d’un large soutien de la population. Cet événement est une réponse cinglante au gouvernement qui pensait, en provoquant un vote précipité au Sénat, couper l’herbe sous le pied aux manifestants.
Le chef de l’Etat et le gouvernement doivent admettre qu’il n’y a pas d’autres voies que l’ouverture de réelles négociations avec les syndicats sur l’avenir des retraites. Ils doivent renoncer à imposer le recul des âges de départ en retraite.
Pour la CGT, il s’agit d’aller au bout de ce puissant mouvement revendicatif.
C’est pour cela qu’elle appelle les salariés à prolonger cette mobilisation, à tenir dans l’unité syndicale des assemblées générales sur tous les lieux de travail, à discuter partout, dans le privé comme dans le public, du principe des arrêts de travail, à décider démocratiquement des formes assurant la permanence de l’action.
Grèves reconductibles, nouveaux débrayages, points de rencontres publics, rassemblements réguliers devant les permanences parlementaires, débats, meetings unitaires, toutes formes d’actions innovantes et diversifiées doivent permettre d’élargir encore le mouvement.
Gagner des revendications sur l’emploi, sur les salaires, sur le contenu du travail sont autant de points d’appuis pour gagner la bataille pour une autre réforme des retraites.
La CGT appelle à réussir le prochain grand rendez-vous interprofessionnel unitaire fixé le samedi 16 octobre prochain.
La CGT appelle les salariés à venir renforcer le syndicat CGT. C’est aussi une condition pour être entendus.
Montreuil, le 12 octobre 2010
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