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mardi 24 janvier 2012

Les « NAO » salaires et temps de travail 2012 ont débuté

(NAO : Négociation Annuelle Obligatoire)

Nos arguments pour une nouvelle politique salariale :
Une politique salariale inéquitable
 
L’ensemble de salaries non-cadres et une partie importante de la population cadres ont subi une dégradation de leur pouvoir d’achat en raison de la poursuite d'une politique salariale très inéquitable, de l’augmentation du coût de la vie et des répercussions de la politique économique du gouvernement, dont les effets ne se reflètent que partiellement sur l’indice INSEE (+2,50 % en décembre 2011).
 
C’est le cas par exemple des augmentations de notre mutuelle (AON), de l’essence, le non remboursement de médicaments etc. 

 
    Nos propositions pour les salaires :
    Salariés non-cadres :
Talon pour les bas salaires : 75  
Révision des primes et contraintes de travail en horaire fixes décalé en équipes successives.
    Ensemble des salariés :
    De l'ouvrier à l'ingénieur (à l'exception des "hypersalariés")
Augmentation générale 3 % 
Reste de l’enveloppe en augmentations individuelles et primes sous la responsabilité de la direction en explicitant les critères d’attribution de ces augmentations.

Reverser le budget des primes de suggestion et de brevets dans les augmentations générales ou individuelles.


Prime exceptionnelle de 300  compte tenu des résultats exceptionnels annoncés par M Di-Lullo lors des vœux début janvier 2012
Date dapplication de laccord : 1er février 2012



Nos propositions pour le temps de travail :
    Nous invitons la direction et les syndicats CGC et CFDT, signataires de l’accord d’augmentation du temps de travail du 23 avril 2008 à réviser certaines clauses :
Nous proposons de modifier les clauses qui prévoient des temps de travail non payé à hauteur de 20 min par jour pour les non-cadres et de 3 jours de travail non payé pour les cadres. 
Nous proposons que ces temps soient payés. 

Révision des plages horaires
Nous proposons de réviser les plages horaires pour les adapter aux contraintes actuelles des salariés.

Note : Lors de la deuxième réunion du 26 janvier les délégués CGC et CFDT n'avaient aucune proposition, ni sur les salaires ni sur le temps de travail.
 
En décembre 2011, pendant les négociations sur la pénibilité et sur l'égalité professionnelle ce sont surtout leurs invités qui ont émis quelques propositions...

mardi 17 janvier 2012

Monsieur le Président : Il faut mieux partager la galette !

Les chiffres sont formels : les résultats sont bons depuis 6 ans mais le partage de la galette salariale est de plus en plus inéquitable.

Il faut geler les « hypersalaires »
En 2010 les 31 plus hauts salaires de Sorin CRM (dont 2 femmes) ont perçu un quart de la masse salariale. Et en 2011, chacun des 10 plus hauts salaires se sont octroyés 232 000 € en moyenne, en augmentation de +5,5 % par rapport à 2010... et de +41 % par rapport à 2006 !!!
Le salaire le plus haut est 26 fois supérieur au salaire à temps plein le plus bas !!!

Il faut augmenter les salaires de l'ouvrier à l'ingénieur
Ce partage injuste a pour conséquence une accumulation de la richesse dans les mains de quelques uns en creusant les écarts salariaux entre catégories mais aussi entre hommes et femmes.
Même les salaires de certains cadres approchent des minimas de la profession.
La moitié des salariés, essentiellement des non-cadres, doivent se contenter d'un quart de la galette : Les salaires les plus bas sont réservés à ceux et celles qui créent la richesse de leurs mains (en majorité des femmes...)
Enfin, toutes catégories confondues, les femmes gagnent en moyenne 24% moins que les hommes.

Nous proposons une nouvelle politique salariale !!!
Dès l'ouverture des négociations annuelles la CGT a émis des propositions pour corriger cette politique salariale absurde.
Nos propositions auraient des effets bénéfiques immédiats pour :

  • Remotiver les opérateurs et les catégories intermédiaires (employés, ICT…) ;
  • Renforcer les salaires trop faibles ;
  • Diminuer les écarts salariaux entre les femmes et les hommes, comme prévu dans l’accord sur l’égalité professionnelle du 9 janvier 2012.