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lundi 28 octobre 2013

L'enfumage pour faire passer une nouvelle reforme des retraites


Après l'enfumage autour du « mariage pour tous » qui a permis de faire passer en même temps et « en douce » une loi « ANI » qui détricote un peu plus le Code du Travail, le gouvernement et la droite agitent maintenant le « spectre » des Roms et du travail de dimanche et de nuit pour faire passer une nouvelle reforme des retraites digne de Sarkozy.



 
Travail du dimanche et travail de nuit
Le patronat de son côté tente de continuer le démantèlement du Code du Travail en s'attaquant maintenant aux dispositions qui réglementent le travail de nuit et le travail du dimanche et qui protègent la santé et la vie des travailleurs.



Le « matraquage » médiatique
Toute la presse et les médias appartenant à quelques familles ultra-riches participent à cette opération qui allie matraquage, enfumage et désinformation pour défendre leurs intérêts. Pour cela ils doivent nous faire accepter l'austérité salariale, le rallongement du travail à terme jusqu'à 70 ans, la destruction du Code du Travail et le démantèlement des services publics pour nous imposer de nouveaux reculs en s'attaquant au système de retraite et de la sécurité sociale.

Ils osent parler de « coût du travail » pour imposer l'austérité aux salarié(e)s en passant sous silence le coût du capital.
 

CE N’EST PAS LE TRAVAIL QUI COÛTE CHER MAIS LA RÉMUNÉRATION DU CAPITAL

Ce ne sont ni le « coût du travail » ni la « rigidité du marché du travail » qui plombent la compétitivité des entreprises. En réalité ce sont les salariés par leur travail qui créent les richesses. Donc l'enjeu porte sur la répartition des richesses entre le capital et le travail :
 Ce qui va aux salariés : le salaire, y compris les cotisations sociales (part salarié et employeur)
 Le reste étant réparti entre les impôts des entreprises, les investissements et les dividendes aux actionnaires.
Aujourd’hui, la part des salaires dans les richesses créées est plus faible qu’à la sortie de la guerre. Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat baisse freinant ainsi la relance économique.
Diviser par deux les dividendes libérerait 120 milliards d’euros pour les investissements productifs, créerait de l’emploi et permettrait de financer la protection sociale et de diminuer le déficit de l’État.

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