Après
l'enfumage autour du « mariage pour tous » qui a permis
de faire passer en même temps et « en douce » une loi
« ANI » qui détricote un peu plus le Code du Travail, le
gouvernement et la droite agitent maintenant le « spectre »
des Roms et du travail de dimanche et de nuit pour faire passer une
nouvelle reforme des retraites digne de Sarkozy.
Travail
du dimanche et travail de nuit
Le
patronat de son côté tente de continuer le démantèlement du Code
du Travail en s'attaquant maintenant aux dispositions qui
réglementent le travail de nuit et le travail du dimanche et qui
protègent la santé et la vie des travailleurs.
Le
« matraquage » médiatique
Toute
la presse et les médias appartenant à quelques familles
ultra-riches participent à cette opération qui allie matraquage,
enfumage et désinformation pour défendre leurs intérêts. Pour
cela ils doivent nous faire accepter l'austérité salariale, le
rallongement du travail à terme jusqu'à 70 ans, la destruction du
Code du Travail et le démantèlement des services publics pour nous
imposer de nouveaux reculs en s'attaquant au système de retraite et
de la sécurité sociale.
Ils
osent parler de « coût du travail » pour imposer
l'austérité aux salarié(e)s en passant sous silence le coût
du capital.
CE N’EST PAS LE TRAVAIL QUI COÛTE CHER MAIS LA RÉMUNÉRATION DU CAPITAL
Ce
ne sont ni le « coût du travail » ni la « rigidité
du marché du travail » qui plombent la compétitivité des
entreprises. En réalité ce sont les salariés par leur travail
qui créent les richesses. Donc l'enjeu porte sur la répartition des
richesses entre le capital et le travail :
Ce
qui va aux salariés : le salaire, y compris les cotisations
sociales (part salarié et employeur)
Le
reste étant réparti entre les impôts des entreprises, les
investissements et les dividendes aux actionnaires.
Aujourd’hui,
la part des salaires dans les richesses créées est plus faible qu’à
la sortie de la guerre. Alors que la rentabilité financière des
entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat
baisse freinant ainsi la relance économique.
Diviser
par deux les dividendes libérerait 120 milliards d’euros pour les
investissements productifs, créerait de l’emploi et permettrait de
financer la protection sociale et de diminuer le déficit de l’État.
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