Sorin CRM (ex ELA medical) affiche de très bons résultats économiques mais applique une politique de rémunération très injuste.
Les résultats de l’entreprise depuis 2007 sont très bons mais ils ne profitent vraiment qu’à une minorité.
Les ouvriers, employés, une partie des ICT (ingénieurs, Cadres et Techniciens) et les femmes sont les grands perdants :
L’écart de rémunération entre les catégories ouvriers et ingénieurs-cadres est d’environ 36%. Les catégories non-cadres qui ont subi de plein fouet l'augmentation de leur temps de travail et autres contraintes, GPEC et restructurations n'ont jusqu'ici bénéficié que d'une fraction mineure des fruits de leur travail.
L’écart moyen des rémunérations entre les hommes et les femmes dans notre société est d’environ 37%, beaucoup plus que la moyenne nationale (24%) et pire, l'écart entre les très hauts salaires (surtout des hommes) et les salaires les plus bas (surtout des femmes) peut atteindre chez ELA un rapport de 1 à 6 !
A niveau de qualification et d'expérience comparables, l'écart salarial hommes/femmes est moins prononcé mais il reste défavorable aux femmes, en particulier chez les cadres.
Les engagements pris par la Direction pour corriger cette injustice sont restés lettre morte.
Les engagements pris par la Direction pour corriger cette injustice sont restés lettre morte.
La situation des Cadres :
Pourtant les cadres ne sont pas épargnés par la politique de rémunération de la Direction car l’écart se creuse chaque année entre des cadres qui n’ont pas eu d’augmentation depuis des années et une petite quantité de "talents" qui excellent dans l’art d’obtenir la plus haute rémunération possible, au détriment de l’ensemble des salariés.
Travailler plus pour gagner plus. Vraiment ?
Visiblement la Direction n’a pas compris l’inquiétude et le sentiment de révolte d’un nombre croissant de salarié(e)s qui ont vu leur temps de travail augmenter alors que leur salaire perd chaque année un peu plus de pouvoir d'achat.
(Voir notre article avec la réponse de Monsieur Di Lullo à notre lettre ouverte).
Pour que cela change il faudra employer le seul langage compris par les patrons :
(Voir notre article avec la réponse de Monsieur Di Lullo à notre lettre ouverte).
Pour que cela change il faudra employer le seul langage compris par les patrons :
La grève jusqu'à obtenir une véritable négociation des salaires.
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