jeudi 30 décembre 2010
jeudi 23 décembre 2010
Élections professionnelles : pourquoi voter CGT
Le premier tour des élections professionnelles chez Sorin CRM aura lieu le 18 janvier 2011.
Les organisations syndicales s'adresseront a vous pour solliciter vos voix.
C'est le moment pour les salariés de vérifier le bilan de leurs représentants et en particulier, de leurs délégués syndicaux.
Vous connaissez notre engagement dans la défense des intérêts de toutes les catégories de salariés ainsi que celui de ne jamais signer un accord sans avoir informé et consulté les salariés.
Notre objectif est de changer le rapport de forces pour imposer une meilleure répartition des fruits de notre travail. Pour ces raisons, beaucoup de salariés nous font confiance et votent pour nos candidats.
La CGT tient ses engagements et se fait respecter
La CGT est la plus ancienne et la plus influente organisation syndicale dans notre société. Grâce à ses dix ans d'expérience, à l'engagement et à la combativité de ses représentants, la CGT sait faire respecter -sans crainte- la Loi, les droits et les acquis des salariés.
La CGT n'attend pas les élections tous les deux ans pour se rappeler des salariés.
Nous sommes les seuls à vous informer et à vous consulter constamment, par tous les moyens à notre disposition : notre mensuel CGT info, notre blog www.cgt-sorin.fr ainsi que par voie de tracts et d'affichage.
Avant toute signature d'un accord important, nous vous informons et vous consultons en assemblée générale.
La CGT se bat pour la défense de notre profession, de nos salaires et de nos conditions de travail, pour un partage plus juste des fruits de notre travail, pour la suppression des discriminations et des inégalités professionnelles entre les hommes et le femmes et pour le respect de la Liberté syndicale. Après 10 ans de lutte (et un procès en correctionnelle), nous sommes enfin en train de renégocier l'accord de Droit Syndical.
Nous proposerons prochainement à la direction un accord pour une réelle suppression des inégalités professionnelles affectant les femmes, car contrairement aux affirmations de la direction, il existe dans notre société d'importants écarts de rémunérations entre hommes et femmes.
Alors que les résultats de la société et du groupe sont excellents, seule une minorité privilégiée (environ 8% de l'effectif) perçoit un quart de la masse salariale !
La direction utilise des mécanismes économiques alambiqués qui empêchent les salariés Sorin CRM d'accéder à la participation aux bénéfices prévue par la Loi.
Dans ces conditions le seul moyen à la portée des syndicats est la négociation d'une prime d'intéressement correcte.
La CGT a proposé à la direction un calcul de la prime d'intéressement sur la base de critères tenant compte de la vraie performance de la société, car les critères imposés par la direction sont très en dessous de ce que nous devrions percevoir. Nous renégocierons en 2011 un nouvel accord d'intéressement.
Le détail de notre proposition est publié dans notre blog.
Depuis 2006 la CGT défend seule notre profession
Aujourd'hui notre lutte est difficile face à une direction qui a réussi à affaiblir et diviser les représentants en favorisant l'émergence de délégués alliés au DRH, qui depuis 2006 refusent le travail en intersyndicale et signent tous les accords, bons ou mauvais. Ils ont signé en 2008 l'accord d'augmentation du temps de travail contre la volonté de la majorité des salariés. Ils ont signé aussi des témoignages contre des salariés qui défendaient leurs droits devant les Tribunaux.
Leurs électeurs peuvent leur rappeler qu'ils ont été élus pour défendre les salariés...
Pour le retour à un vrai syndicalisme, unitaire et au service des salariés
Pour pouvoir négocier favorablement des revendications justes et indispensables dans l'intérêt de tous les salariés, il faudra conduire les autres directions syndicales à abandonner leur alliance privilégiée avec la direction et qu'ils acceptent de travailler avec tous les élu(e)s pour être plus forts face à la direction. Unis nous pourrons mieux défendre les intérêts des salariés face à la direction.
Dans ces conditions, seul le vote pour les candidates et candidats CGT constitue une garantie claire de défense de l'ensemble des salariés.
Les candidates et candidats CGT
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Vie syndicale
mercredi 22 décembre 2010
Liste de documents et accords signés depuis 2008
Nous avons publié une liste de 17 documents proposés depuis 2008, par la direction aux délégués syndicaux pour signature. On constate qu'à l'exception de la CGT les syndicats ont presque tout signé. La CGT a signé un accord sur deux, après négociation et validation par les syndiqués et les salariés.
Vous pouvez consulter cette liste avec nos commentaires :
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Luttes,
Négociations,
Vie syndicale
jeudi 9 décembre 2010
Lutte syndicale et répression en France
La répression syndicale s'accentue en France.
De nombreuses entreprises continuent à pratiquer la répression syndicale en toute impunité avec l'appui du MEDEF et fait nouveau, avec la complicité du ministère du travail.
Tous ces dossiers de licenciement font systématiquement l’objet de recours des patrons auprès de la DGT, encouragés par les consignes du Ministre du Travail. Ces collusions entre le Pouvoir et le MEDEF ont pour seul objet la neutralisation de l'action des inspecteurs du travail.
L’USTM (Union Syndicale des Travailleurs de la Métallurgie) et le collectif départemental tentent d'enrayer la répression syndicale dans les entreprises des Hauts de Seine.
Voici quelques entreprises qui s’illustrent dans la discrimination et la répression syndicale :
Cette répression contre des représentants du personnel, demandée et souhaitée par le MEDEF, tente de contrer nos campagnes de syndicalisation ainsi que nos luttes revendicatives (NAO, retraites, transparence des politiques salariales, libertés…)
- Juillet 2010 : La direction de MBDA (nos voisins d'en face, au Plessis-Robinson) licencie le Délégué Syndical CGT de Bordeaux pour avoir révélé l'existence de primes occultes.
- Novembre 2009 : La direction de TOSHIBA licencie le Délégué Syndical CGT à Puteaux pour tenter d'empêcher la création d’une « Unité Économique et Sociale » et d'un « CCE » (Comité Central d'Entreprise).
Le Ministère du Travail encourage la répression syndicale
Dans ces deux cas l'ex ministre du Travail Eric Woerth est intervenu personnellement pour aider ses potes du MEDEF, piétinant ainsi les enquêtes de ses propres services. En effet ces licenciements ou ont été effectués contre l’avis de l’Inspection du Travail et de la Direction Générale du Travail.
Quelques victoires grâce à la lutte y à la solidarité :
- Septembre 2009 : La direction d'ELA medical (aujourd'hui Sorin CRM) licencie notre collègue Aldo Dupire, Délégué du Personnel CGT à Montrouge, ce en toute illégalité car la direction n'avait pas demandé l'autorisation de l'Inspection du Travail ni demandé l'avis du CE.
Février 2010 : notre camarade a eu gain de cause au Tribunal de Prudhommes de Nanterre.
- Novembre 2009 : La direction d'IBM licencie un militant CGT sans autorisation de l'Inspection du Travail, alors qu'il s'était présenté sur une liste CGT aux élections professionnelles.
Juillet 2010 : la Cour d'appel de Paris a déclaré abusif ce licenciement et a ordonné sa réintégration immédiate.
- Mai 2007 : La direction d'ELA medical (aujourd'hui Sorin CRM) inflige une sanction disciplinaire abusive à Juan Fernandez, Délégué Syndical CGT de La Boursidière en prétextant des motifs futiles.
Octobre 2010 : Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre condamne le DRH et la Sté Sorin CRM pour Discrimination Syndicale.
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Solidarité,
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mercredi 8 décembre 2010
Procès pour discrimination syndicale : la direction de Sorin CRM ne fait pas appel
Rappel des faits :
17 avril 2007 : Juan Fernandez, Délégué Syndical CGT depuis 2000 organise une réunion avec le personnel du site de La Boursidière pour information et consultation à la veille d'une NAO (Négociation Annuelle Obligatoire).
22 mai 2007 : La direction d'ELA medical (aujourd'hui Sorin CRM) lui inflige une sanction disciplinaire en invoquant des prétextes futiles (utilisation de la messagerie pour informer du lieu de réunion, invitation d'un syndicaliste à cette réunion et affichage d'un communiqué sur le panneau CGT).
M Fernandez conteste par LRAR cette sanction irrégulière et disproportionnée et transmet une copie à l'Inspection du travail et à la Fédération de Travailleurs de la Métallurgie (FTM CGT).
28 juin 2007 : 55 salariés signent une pétition demandant à la direction d'annuler la sanction. La Direction reste inflexible.
19 octobre 2007 : l'Inspection du travail dresse Procès Verbal.
3 septembre 2010 : La direction de Sorin CRM (ex ELA medical) est convoquée au Tribunal de Grande Instance de Nanterre pour répondre à l'accusation de délit de discrimination syndicale. La défense présente les témoignages de quatre délégués syndicaux "maison" en faveur du DRH, affirmant n'avoir remarqué aucune discrimination à l'encontre de M Fernandez...
Au cours de l'audience, le substitut du procureur requiert une amende de 6 000 € à l'encontre du DRH et une autre de 10 000 € à l'encontre de la société Sorin CRM ainsi que le paiement de dédommagements aux parties civiles.
15 Octobre 2010 : Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre condamne le DRH et la Sté Sorin CRM pour Discrimination Syndicale.
Le Tribunal ne fait aucun cas des quatre témoignages des délégués "maison" ni du discours lénifiant de la direction exaltant le "dialogue social" et le "respect" envers les instances représentatives du personnel...
25 octobre 2010 : La direction ne fait pas appel à la décision de justice.
Le jugement est donc définitif
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lundi 22 novembre 2010
Pour un référendum sur les retraites !
A diffuser vite et largement…
La revue POLITIS a ouvert une piste de résistance contre la reforme qui casse nos retraites.
L'article 11 de la Constitution ayant été révisé en 2008, il y a moyen de contraindre le Président de la République à proposer un référendum sur les retraites.
Pour cela il faut que ce référendum soit proposé par 1/5 des parlementaires, eux-mêmes soutenus par 1/10 des électeurs (nous).
Pour mémoire, même si la réforme des retraites a été promulguée, la loi peut ne pas être appliquée. Il est encore temps de tout mettre en œuvre pour s'opposer à cette réforme des retraites.
Voici donc le lien pour signer cet appel :
Un dixième des électeurs, ça fait du monde ! A nos claviers !
Envoyons ce lien à tous ceux que nous connaissons, sur toutes les listes que nous possédons, pour faire boule de neige.
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Encerclement de la Bourse à Paris !
RETRAITES : même promulguée, cette loi reste injuste et inefficace.
Quand une loi est injuste,
la combattre est un devoir citoyen !
Encerclement de la Bourse
Rendez-vous le mardi 23 novembre 2010
12 H - Place de l’Opéra
Le groupe Sorin accorde une récompense de 13 M€ aux très hauts dirigeants.
Les
salariés ont bien travaillé...
Les actionnaires
sont très satisfaits : les résultats avec une croissance à deux
chiffres, sont à la hauteur de leurs attentes. Ils ont décidé de
récompenser les employés du groupe. Mais seuls les hauts dirigeants
toucheront le pactole.
Le 29 juillet 2010 elle annonçait :
"…to the Board of Directors the powers to execute a free share capital increase, once or more than once, for a nominal value of up to €13,000,000 by issuing up to No. 13,000,000 ordinary shares to attribute to employees of Sorin Group in the context of the Company’s current and future stock attribution plans …"
Donc
les actionnaires ne verraient pas les travailleurs comme des simples
« variables d'ajustement » et auraient décidé de les
récompenser en leur attribuant une partie du gâteau ?
Que nenni ! Ça aurait été trop beau. Le 14 septembre une nouvelle information vient rectifier le tir :
“ …to
the Board of Directors the powers to execute a free share capital
increase, on one or more occasions, for a nominal value of up to Euro
13,000,000 by issuing up to 13,000,000 ordinary shares of a nominal
value of euro 1 each, regular entitlement,
to
attribute to the management of Sorin S.p.A. and its subsidiaries
…”
Répondant
à une question des Délégués du Personnel CGT, la direction a
reconnu le 29 septembre, que les
13 millions seront attribués aux seuls dirigeants de Sorin
SPA et ses filiales, c'est à dire environ 50 personnes. Embarrassée,
la direction a tenté de se tirer par une pirouette, prétendant que
« employees »
serait un « terme générique » anglais utilisée pour
designer en fait le management...
Ceci
représente en moyenne, la coquette somme de 260
000 €
pour chaque dirigeant.
A
comparer avec notre minuscule prime d'intéressement...
Il
n'est plus possible de continuer à accepter ce scandale !
Il
est temps que les salariés et TOUS ses représentants agissent pour
une meilleure répartition des fruits de notre travail.
Réagissez,
syndiquez vous, renforcez la CGT Sorin, seule organisation syndicale
qui défend courageusement notre profession.
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Luttes,
Vie syndicale
samedi 6 novembre 2010
Plus d'un million de manifestants !
Malgré les efforts du gouvernement pour faire croire que "la page retraite" est tournée, ce sont 1,2
million de salariés qui ont manifesté dans 243 villes contre la réforme
des retraites.
En 10 semaines de mobilisation depuis la rentrée, des millions de
salariés ont construit une multitude d’initiatives dans les entreprises
et les localités, participé à huit journées interprofessionnelles de
grève et de manifestations. En soi, c’est déjà un mouvement hors du
commun.
Cela démontre que, malgré la fin du processus parlementaire et les
mensonges d’État diffusés dans les médias, l’opinion des salariés n’a
pas changé. La loi reste impopulaire parce qu’elle est injuste et
inefficace.
Les salariés ont bien compris que les conséquences seraient
néfastes pour la plupart d’entre eux.
Plusieurs mois passeront avant la mise en application effective de la
loi .
L’action se poursuivra pour empêcher la mise en
œuvre des mesures antisociales de cette loi et obtenir l’ouverture de
négociations pour prendre en compte les alternatives syndicales.
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Vie syndicale
jeudi 4 novembre 2010
Manifestation le samedi 6 novembre : La lutte continue !
Unis, déterminés et en famille :
Amplifions la mobilisation !
Samedi 6 novembre 2010
Journée de manifestation massive et unitaire
A l'appel des organisations d'Ile de France
CGT CFDT CFE/CGC CFTC FSU UNSA
Rendez-vous place de la République à 14H30
République - Nation
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samedi 30 octobre 2010
Retraites : La loi "ne passe pas"
Retraites, 2 millions dans la rue
Après le vote du Parlement sur la réforme des retraites la mobilisation persiste
jeudi 28 octobre 2010.
Fait exceptionnel dans l’histoire sociale du pays, pour la 7ème fois depuis le début septembre, une journée nationale de grèves et de manifestations unitaires s’est illustrée par 270 cortèges et près de 2 millions de manifestants.
C’est un cinglant démenti pour toux ceux qui annonçaient un simple "baroud d’honneur de salariés résignés".
Ce que fait le parlement, la rue peut le défaire. Rappelons nous du CPE...
Ce que fait le parlement, la rue peut le défaire. Rappelons nous du CPE...
Argumentaire retraites :
Nous avons ajouté sur notre blog un dossier "RETRAITES : ce qu'on ne nous dit pas" avec un argumentaire.
Nous vous invitons à le consulter et à diffuser l'information pour contrer la propagande patronale et gouvernementale.
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mercredi 27 octobre 2010
Reforme des retraites : déterminés pour gagner !
Jeudi
28 octobre à 13H00 République/Saint Augustin
Journée
de grèves et de manifestations unitaires dans toute la France
Défendez
votre avenir et celui de vos enfants.
CGT,
CFDT, CFTC, CFE/CGC, UNSA, FSU, FO, Solidaires, UNEF, UNL, Collectif
Jeunes
La direction de Sorin CRM condamnée pour discrimination syndicale
La CGT vient de gagner un procès en correctionnelle contre la société Sorin CRM pour discrimination syndicale envers le délégué syndical du site de La Boursidière en 2007.
M Fernandez, fondateur de la section syndicale CGT de La Boursidière et délégué syndical depuis 2000, avait été sanctionné pour avoir organisé le 17 avril 2007 une réunion avec les salariés afin de les informer et les consulter sur un projet d'augmentation du temps de travail.
Le directeur des Ressources Humaines lui reprochait d’avoir utilisé la messagerie électronique pour informer du lieu de réunion, d’avoir invité un syndicaliste à participer à cette réunion et, cerise sur le gâteau, d’avoir affiché sur le panneau syndical CGT, une information au personnel.
M Fernandez a contesté la validité de la sanction disciplinaire, irrégulière dans sa forme et inexacte sur le fond, en informant l'Inspection du Travail et la Fédération de la Métallurgie CGT.
L'Inspection du Travail a enquêté et dressé Procès Verbal, la Direction Départementale du Travail l'a validé et transmis au parquet du Tribunal de Grande Instance de Nanterre qui a ordonné une enquête de police judiciaire.
L'audience du procès a eu lieu le 3 septembre et le jugement a été prononcé le 15 octobre 2010 :
Le directeur des Ressources Humaines, en tant que représentant de la société, a été condamné à payer une amende de 2 000 € avec sursis,
La société a été condamnée :- à payer une amende de 6 000 € sans sursis,
- à payer 2 000 € de dédommagement à M Fernandez,
- à payer 1 000 € de dédommagement à notre syndicat,
- et à payer 500 € à chacune des parties civiles, c'est à dire à M Fernandez et à notre syndicat.
Ceci ne représente pas beaucoup d'argent pour la société mais c'est une sanction pénale importante.
Dans ces temps moroses c'est incontestablement une grande victoire pour les libertés syndicales dans notre société mais aussi une sanction morale contre les quatre représentants syndicaux qui ont témoigné en faveur de la direction.
La solidarité des délégués syndicaux CGC et CFDT... avec la direction
En effet le délégué CGC de Clamart, le délégué CFDT, l'ex-délégué CGC ainsi qu'une ex-représentante CGT, tous trois de Montrouge, ont signé d'émouvantes lettres de témoignage en faveur du DRH incriminé.
L'un d'eux souhaitait "rétablir l'honneur" du patron, une autre qualifiait ce dernier de "socle du dialogue social"...
Nos remerciements à tous ceux et celles qui ont permis cette victoire.
Nos remerciements et notre reconnaissance vont vers les 55 salarié(e)s des sites de La Boursidière et de Montrouge qui ont signé en 2007 une pétition demandant à la direction d'annuler la sanction disciplinaire, ainsi qu'a tous ceux et celles qui ont œuvré pour le droit, la justice et les libertés.
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mardi 19 octobre 2010
Manifestation du 19 octobre: On ne lache rien !
La sixième manifestation pour la défense des retraites était imposante, une foule compacte et déterminée, et la présence de beaucoup de jeunes.
Les français de toutes générations prennent conscience de la vraie nature de ce gouvernement qui est en réalité au service des intérêts du patronat et des riches.
Des millions de travailleurs du public et du privé ont défilé en France :
A Paris, nous étions des centaines de milliers à battre le pavé.
A Paris, nous étions des centaines de milliers à battre le pavé.
Lorsque nos enfants nos demanderont ce que nous avons fait lorsqu'il fallait se battre pour défendre la retraite solidaire attaquée par les riches et puissants, nous pourrons leur répondre dignement que nous avons participé à cette bataille décisive pour préserver leur avenir, leurs droits et leur dignité.
Le "bureau" CGT Sorin CRM à Place d'Italie, attendant le départ de la "manif" |
lundi 18 octobre 2010
Journée de grèves et de manifestation
Le
syndicat CGT Sorin CRM appelle l'ensemble du personnel à débrayer
le mardi 19 octobre à
12H30 et à se rassembler dans le hall.
Pour
ceux et celles qui veulent manifester :
un
car nous attendra devant le site (MBDA)
- Itinéraire de la manifestation
Place
d’Italie – Invalides
Départ
13 heures 30
Parcours
:
Place
d’Italie, Bd des Gobelins, Bd de Port Royal- Bd du Montparnasse –
Bd des Invalides -
FSU
– Jeunes - CFTC – CGT – CFE/CGC – CFDT-
SOLIDAIRES
- UNSA – FO
- Banderole de tête
« RETRAITE
SOLIDAIRE, EMPLOI, SALAIRES :
UN ENJEU DE SOCIETE »
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dimanche 17 octobre 2010
Manifestation du 16 octobre: Une détermination intacte
Au soir de la cinquième journée de grèves et de
manifestations depuis la rentrée contre la réforme des retraites, le
mouvement s’ancre et s’élargit tant sur le nombre d’entreprises touchées
par les grèves sous diverses formes que sur le nombre de salariés qui
s’engagent dans l’action.
Aujourd’hui avec 250 manifestations et près de 3 millions de manifestants c’est une nouvelle fois la démonstration que loin de s’essouffler, les salariés sont toujours aussi déterminés et rejettent massivement cette réforme.
Le gouvernement et le président de la République doivent enfin entendre et écouter le message fort et déterminé.
La CGT demande aux sénateurs de ne pas voter le texte de loi.
La CGT réitère sa demande d’ouverture de négociations avec le gouvernement et le Medef sur un autre projet de réforme des retraites.
La CGT estime qu’il est encore possible d’amplifier l’engagement de tous les salariés de toutes catégories et de toutes les générations concernées par le devenir des retraites.
Le mardi 19 octobre sera une journée unitaire de grèves et de manifestations, une nouvelle occasion de démontrer notre détermination pour s’opposer à cette réforme injuste et inefficace et imposer de véritables solutions pour pérenniser et améliorer notre système de retraite par répartition solidaire.
Partout, dans le pays et sur les lieux de travail, les assemblées générales doivent décider démocratiquement des formes et des conditions de cet engagement.
Montreuil, le 16 octobre 2010.
mardi 12 octobre 2010
Les 244 manifestations ont rassemblé 3,5 millions de manifestants.
3 500 000 manifestants dans tout le pays : 145 000 à Toulouse, 230 000 à Marseille, 72 000 à Grenoble, 330 000 à Paris,
45 000 à Lyon, 130 000 à Bordeaux, 60 000 à Rennes…, partout les chiffres
dépassent largement ceux des précédentes manifestations.
La journée de mobilisation interprofessionnelle du 12 octobre 2010 a atteint des niveaux de participation inégalés depuis le début du processus qui s’oppose à la réforme des retraites.
La journée de mobilisation interprofessionnelle du 12 octobre 2010 a atteint des niveaux de participation inégalés depuis le début du processus qui s’oppose à la réforme des retraites.
Le taux de grévistes dans le secteur public est équivalent ou
supérieur au 7 septembre.
Dans le privé, de nouvelles entreprises sont en grève avec des taux atteignant parfois plus de 80%.
De nombreux salariés sans organisation syndicale se sont mis en grève. Les 244 manifestations ont rassemblé 3,5 millions de manifestants.
C’est une participation exceptionnelle qui témoigne d’une mobilisation grandissante, d’une détermination renforcée des salariés, des privés d’emploi, des retraités.
Le gouvernement doit se faire une raison, c’est un mouvement de fond qui est désormais largement installé dans le pays. Il bénéficie d’un large soutien de la population. Cet événement est une réponse cinglante au gouvernement qui pensait, en provoquant un vote précipité au Sénat, couper l’herbe sous le pied aux manifestants.
Le chef de l’Etat et le gouvernement doivent admettre qu’il n’y a pas d’autres voies que l’ouverture de réelles négociations avec les syndicats sur l’avenir des retraites. Ils doivent renoncer à imposer le recul des âges de départ en retraite.
Pour la CGT, il s’agit d’aller au bout de ce puissant mouvement revendicatif.
C’est pour cela qu’elle appelle les salariés à prolonger cette mobilisation, à tenir dans l’unité syndicale des assemblées générales sur tous les lieux de travail, à discuter partout, dans le privé comme dans le public, du principe des arrêts de travail, à décider démocratiquement des formes assurant la permanence de l’action.
Grèves reconductibles, nouveaux débrayages, points de rencontres publics, rassemblements réguliers devant les permanences parlementaires, débats, meetings unitaires, toutes formes d’actions innovantes et diversifiées doivent permettre d’élargir encore le mouvement.
Gagner des revendications sur l’emploi, sur les salaires, sur le contenu du travail sont autant de points d’appuis pour gagner la bataille pour une autre réforme des retraites.
Dans le privé, de nouvelles entreprises sont en grève avec des taux atteignant parfois plus de 80%.
De nombreux salariés sans organisation syndicale se sont mis en grève. Les 244 manifestations ont rassemblé 3,5 millions de manifestants.
C’est une participation exceptionnelle qui témoigne d’une mobilisation grandissante, d’une détermination renforcée des salariés, des privés d’emploi, des retraités.
Les jeunes lycéens et étudiants font une entrée remarquée dans le
mouvement sous l’impulsion de leurs organisations qui ont su faire
percevoir les enjeux de la réforme et l’importance du combat solidaire
entre les générations.
Le gouvernement doit se faire une raison, c’est un mouvement de fond qui est désormais largement installé dans le pays. Il bénéficie d’un large soutien de la population. Cet événement est une réponse cinglante au gouvernement qui pensait, en provoquant un vote précipité au Sénat, couper l’herbe sous le pied aux manifestants.
Le chef de l’Etat et le gouvernement doivent admettre qu’il n’y a pas d’autres voies que l’ouverture de réelles négociations avec les syndicats sur l’avenir des retraites. Ils doivent renoncer à imposer le recul des âges de départ en retraite.
Pour la CGT, il s’agit d’aller au bout de ce puissant mouvement revendicatif.
C’est pour cela qu’elle appelle les salariés à prolonger cette mobilisation, à tenir dans l’unité syndicale des assemblées générales sur tous les lieux de travail, à discuter partout, dans le privé comme dans le public, du principe des arrêts de travail, à décider démocratiquement des formes assurant la permanence de l’action.
Grèves reconductibles, nouveaux débrayages, points de rencontres publics, rassemblements réguliers devant les permanences parlementaires, débats, meetings unitaires, toutes formes d’actions innovantes et diversifiées doivent permettre d’élargir encore le mouvement.
Gagner des revendications sur l’emploi, sur les salaires, sur le contenu du travail sont autant de points d’appuis pour gagner la bataille pour une autre réforme des retraites.
La CGT appelle à réussir le prochain grand rendez-vous interprofessionnel unitaire fixé le samedi 16 octobre prochain.
La CGT appelle les salariés à venir renforcer le syndicat CGT. C’est aussi une condition pour être entendus.
Montreuil, le 12 octobre 2010dimanche 10 octobre 2010
jeudi 7 octobre 2010
Retraites : Coup de force au Sénat
A l’issue d’une réunion ce matin autour du
président de la République, le ministre du Travail a été chargé de
« vendre » deux amendements à l’initiative du gouvernement sur le projet
de loi sur les retraites :
• l’un porte sur le maintien du droit à la retraite sans décote à 65
ans, à titre transitoire (pour seulement 5 ans) pour les mères de
famille d’au moins 3 enfants, nées entre 1951 et 1955, ayant interrompu
leur activité professionnelle pendant au moins un an (environ 25 000
mères concernées par an) ;
• l’autre prévoit le maintien pour les parents d’enfants lourdement handicapés du droit à la retraite sans décote à 65 ans.
Ces annonces ne sont certainement pas de nature à modifier le caractère injuste et inefficace de la loi sur les retraites dénoncé par une majorité de salariés et toutes les organisations syndicales.
Parallèlement à ces annonces, la CGT découvre que la Commission des Affaires sociales du Sénat demande « l’examen en priorité » des Articles 5 et 6 de la Loi (ceux portant les 62 et 67 ans) dès ce soir alors que l’examen des premiers articles vient juste de débuter et qu’ils ne sont pas encore adoptés.
La CGT dénonce avec vigueur ce nouveau coup de force impulsé d’évidence par le Président de la République qui, par un vote anticipé, court-circuite les travaux du Sénat et espère désamorcer le processus de mobilisation qui s’amplifie dans la perspective de la journée de grèves et de manifestations du 12 octobre.
Les salariés verront dans cette précipitation les signes d’un gouvernement inquiet et fébrile qui devrait dès maintenant accepter de réelles négociations avec les syndicats sur l’avenir des retraites.
• l’autre prévoit le maintien pour les parents d’enfants lourdement handicapés du droit à la retraite sans décote à 65 ans.
Ces annonces ne sont certainement pas de nature à modifier le caractère injuste et inefficace de la loi sur les retraites dénoncé par une majorité de salariés et toutes les organisations syndicales.
Parallèlement à ces annonces, la CGT découvre que la Commission des Affaires sociales du Sénat demande « l’examen en priorité » des Articles 5 et 6 de la Loi (ceux portant les 62 et 67 ans) dès ce soir alors que l’examen des premiers articles vient juste de débuter et qu’ils ne sont pas encore adoptés.
La CGT dénonce avec vigueur ce nouveau coup de force impulsé d’évidence par le Président de la République qui, par un vote anticipé, court-circuite les travaux du Sénat et espère désamorcer le processus de mobilisation qui s’amplifie dans la perspective de la journée de grèves et de manifestations du 12 octobre.
Les salariés verront dans cette précipitation les signes d’un gouvernement inquiet et fébrile qui devrait dès maintenant accepter de réelles négociations avec les syndicats sur l’avenir des retraites.
samedi 2 octobre 2010
Reforme des retraites
REFORME
DES RETRAITES :
REFUSONS
CE RECUL DE SOCIÉTÉ!
Le
samedi 2 octobre à 14H30 République/Bastille/Nation
Grande
journée de manifestations unitaires dans toute la France
Defendez
votre avenir et celui de vos enfants, avant l’ouverture du débat
au Sénat qui s’engagera le 5 octobre.
CGT,
CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU et Solidaires
vendredi 24 septembre 2010
Communiqué commun CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA
Intersyndicale du 24 septembre 2010
Les organisations syndicales considèrent que la
journée nationale d’action
du 23 septembre 2010 est un franc succès. Les salariés du public et du
privé, en participant massivement à cette 2ème journée de grèves et de
manifestations du mois de septembre, ont réaffirmé leur détermination à
ne pas accepter une réforme injuste et inefficace.
La journée d’hier a été marquée par l’engagement de nouveaux salariés
du privé, notamment des PME mais aussi par la présence de plus de
jeunes et de femmes. Cette vaste mobilisation s’accompagne d’un large
soutien de la population qui refuse le report de l’âge légal de départ à
la retraite de 60 à 62 ans ainsi que celui de 65 à 67 ans pour toucher
une retraite à taux plein. Quoi qu’en dise le Gouvernement, la
démobilisation suite au vote à l’Assemblée nationale, n’a pas eu lieu.
C’est bien l’exigence d’un véritable débat et l’examen d’autres alternatives au projet de loi qui s’expriment plus fortement.
Les organisations syndicales mettent en garde le Gouvernement sur les conséquences que provoquerait l’ignorance de la colère qui s’exprime profondément.
Les organisations syndicales réaffirment leur totale détermination. Elles confirment les termes de leur lettre ouverte unitaire au Président de la République et aux parlementaires, notamment : « le vote de ce projet dans sa logique actuelle n’est pas d’actualité ».
Elles invitent leurs organisations à poursuivre ensemble, à tous les niveaux, la mobilisation unitaire par des initiatives dans les territoires et les entreprises en interpellant les sénateurs et en utilisant (pétitions, tracts…) très largement cette lettre ouverte.
Sachant que le texte de loi sera à l’examen du Sénat à partir du 5 octobre et que la procédure parlementaire pourrait se poursuivre jusqu’au 20 octobre, elles décident :
• D’une grande journée de rassemblements et de manifestations dans le pays le samedi 2 octobre pour conforter la mobilisation et permettre l’engagement de nouveaux salariés dans l’action.
• De faire du mardi 12 octobre une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations pendant le débat au Sénat. Cette journée trouvera toute sa place pour amplifier la mobilisation dans le cas où les parlementaires ne prendraient pas en compte ce qui s’est exprimé dans l’action et si le Gouvernement restait intransigeant. Le Gouvernement porterait l’entière responsabilité des suites que les salariés et leurs organisations entendront donner au 12 octobre.
Plusieurs organisations participeront à la journée de manifestation européenne du 29 septembre pour s’opposer aux plans de rigueur en Europe. Elle donnera l’occasion à des milliers de salariés français de porter leurs revendications, notamment sur la retraite, à Bruxelles et partout en France.
Les organisations syndicales se reverront le 4 octobre et analyseront la situation.
C’est bien l’exigence d’un véritable débat et l’examen d’autres alternatives au projet de loi qui s’expriment plus fortement.
Les organisations syndicales mettent en garde le Gouvernement sur les conséquences que provoquerait l’ignorance de la colère qui s’exprime profondément.
Les organisations syndicales réaffirment leur totale détermination. Elles confirment les termes de leur lettre ouverte unitaire au Président de la République et aux parlementaires, notamment : « le vote de ce projet dans sa logique actuelle n’est pas d’actualité ».
Elles invitent leurs organisations à poursuivre ensemble, à tous les niveaux, la mobilisation unitaire par des initiatives dans les territoires et les entreprises en interpellant les sénateurs et en utilisant (pétitions, tracts…) très largement cette lettre ouverte.
Sachant que le texte de loi sera à l’examen du Sénat à partir du 5 octobre et que la procédure parlementaire pourrait se poursuivre jusqu’au 20 octobre, elles décident :
• D’une grande journée de rassemblements et de manifestations dans le pays le samedi 2 octobre pour conforter la mobilisation et permettre l’engagement de nouveaux salariés dans l’action.
• De faire du mardi 12 octobre une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations pendant le débat au Sénat. Cette journée trouvera toute sa place pour amplifier la mobilisation dans le cas où les parlementaires ne prendraient pas en compte ce qui s’est exprimé dans l’action et si le Gouvernement restait intransigeant. Le Gouvernement porterait l’entière responsabilité des suites que les salariés et leurs organisations entendront donner au 12 octobre.
Plusieurs organisations participeront à la journée de manifestation européenne du 29 septembre pour s’opposer aux plans de rigueur en Europe. Elle donnera l’occasion à des milliers de salariés français de porter leurs revendications, notamment sur la retraite, à Bruxelles et partout en France.
Les organisations syndicales se reverront le 4 octobre et analyseront la situation.
lundi 20 septembre 2010
La CGT à signé un accord "DIF"
La
direction de Sorin CRM a proposé aux Délégués Syndicaux un projet d’accord
sur le DIF
(Droit
à la Formation Individuelle).
Ce
dispositif est intéressant pour les salariés dans la mesure où il ouvre la
possibilité d'utiliser les heures DIF pendant le temps de travail
sous réserve toutefois, de l'accord de l'employeur.
Sur
proposition de la CGT la commission de la Formation se chargera du
suivi de cet accord.
Nos
syndiqués réunis le 14 septembre ont donné leur accord pour la
signature et la CGT a signé l'accord le 20 septembre.
Libellés :
Négociations
jeudi 9 septembre 2010
samedi 4 septembre 2010
LA CGT CONTESTE EN JUSTICE UNE SANCTION ABUSIVE
Lutte
contre les discriminations
La
CGT Sorin CRM (ex ELA medical) a contesté devant le Tribunal de Grande Instance de
Nanterre une sanction disciplinaire infligée en 2007 à l'un de ses
délégués syndicaux.
Au
cours de l'audience le 3 septembre 2010, le procureur a demandé une
amende contre le directeur et une autre contre la société Sorin
CRM.
Rendu
du jugement le vendredi 15 octobre.
Libellés :
Luttes,
Vie syndicale
mardi 10 août 2010
La direction tente de bâillonner la CGT
Le
mauvais coup de l’été :
Le
9 août 2010 la direction a transmis aux Délégués Syndicaux un
projet d’accord sur le DIF
(Droit a la Formation Individuelle) accompagné d'un
inquiétant projet d’accord de Droit Syndical.
Le
projet de la direction est censé moderniser l’actuel accord (signé
en 1999) pour « améliorer la reconnaissance des syndicats...
augmenter les moyens matériels et financiers » pour les
syndicats, ainsi que « porter une attention particulière »
aux anomalies de l'évolution de carrière des syndicalistes victimes
de discrimination.
On
se demande ce que veut dire « moderniser » pour la
direction : au lieu de permettre enfin, après 11 ans
d'interdiction et d'obstruction, l’utilisation des moyens
technologiques (e mail, intranet, reprographie, affichages sur écrans,
Internet...) le texte maintient l'interdiction et même réduit
encore plus l'utilisation de ces moyens technologiques.
La direction
veut limiter la liberté d’expression syndicale en échange de
300 € / an :
En
réalité la direction cherche à encadrer
la liberté d'expression syndicale en échange d’un financement que
nous n’avons jamais demandé
et d’une reconnaissance de l’évolution de carrière des
syndicalistes alors que cette
reconnaissance est une obligation légale non négociable.
Sur
ce dernier point il faut souligner que la direction n'a jamais
respecté les dispositions de l'accord en vigueur sur les anomalies
d'évolution de carrière des syndicalistes.
Quelques
perles :
- Interdiction de diffuser toute information présentée comme confidentielle. Nous n’aurions plus le droit d’informer les salariés du contenu des négociations ou de soumettre ces informations à nos experts ;
- Interdiction d’apporter une quelconque gène au travail. Donc plus question de débrayer ou de s’entretenir avec des salariés dans les services ;
- Utilisation du temps de délégation dépendant de l’organisation imposée par le service ;
- Interdiction d’utiliser la reprographie pour photocopier des tracts ;
- Interdiction de distribution de tracts le matin ou le soir ;
- Limitation du droit et des horaires de réunion collective;
- Maintient de l'interdiction d’information collective par e mail;
- Accès très limité à l’Intranet et à la messagerie, soumis à censure des contenus et à des sanctions ;
- Tentative de limiter l’expression syndicale sur Internet ;
- Obligation de justifier toute activité syndicale ayant conduit à un dépassement des heures de délégation, sans garantie de payement.
Tout
cela en contradiction totale avec l’esprit et la lettre de la Loi
et en particulier des articles L2141 du Code du Travail.
Visiblement
la direction veut favoriser un « syndicalisme moderne »,
« pragmatique » et consensuel, ne débrayant jamais,
signant tous les accords sans informer ni consulter les salariés et
diffusant un tract seulement lors des élections ou pour s'opposer à
une grève.
Gageons
que l'Inspection du Travail examinera attentivement ces clauses
abusives et prendra en considération la régression de la libre
expression syndicale qui en résulterait.
Libellés :
Bureau,
Luttes,
Négociations
vendredi 25 juin 2010
Retraites : plus de deux millions de manifestants !
Communiqué de la CGT
La puissance et la détermination qui ont caractérisé les grèves et les manifestations unitaires font du 24 juin la journée d’action syndicale interprofessionnelle la plus forte de l’année 2010.
A 17h30, la CGT a recensé 1 920 000 manifestants dans les 201 points de rassemblements et cortèges qui ont couvert l’ensemble du territoire. Avec des milliers d’arrêts de travail dans les entreprises du privé et dans les services publics, c’est largement plus de 2 millions de personnes qui ont, d’une façon ou d’une autre, participé à cette action collective soutenue par 68 % de la population.
Un grand nombre de salariés de toutes professions et de toutes générations ont su relever le défi quelques jours après que le gouvernement a présenté son projet de réforme des retraites.
Les DS CGT Sorin CRM dans le cortège du 92 |
C’est bien la détermination des salariés à empêcher la mise en œuvre d’une réforme inacceptable et injuste qui s’est largement exprimée aujourd’hui.
Des centaines de milliers de voix se sont fait entendre contre un report de l’âge de départ en retraite à 62 et 67 ans, la non reconnaissance des métiers pénibles, des dispositions qui reviennent à faire payer aux salariés la facture d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
Une majorité de français refuse la mise en œuvre d’une réforme des retraites parmi les plus brutales d’Europe, conçue d’abord pour répondre aux injonctions des marchés financiers au détriment de l’emploi et de la consolidation du système de retraite solidaire par répartition.
Le gouvernement doit entendre les revendications syndicales, les aspirations à plus de justice sociale.
A l’évidence, c’est un conflit de plus grande ampleur qui se dessine si le gouvernement persiste dans ses intentions.
La CGT estime que, forte de l’immense succès de cette mobilisation, l’intersyndicale du 29 juin est confortée dans sa démarche et pour préparer d’autres initiatives.
La CGT considère que l’actuel projet de loi portant réforme des retraites ne doit pas être soumis à l’examen du Conseil des Ministres du 13 juillet. Cette revendication doit être portée sur chaque lieu de travail.
La CGT exige l’ouverture d’un vrai cycle de négociations avec les syndicats de salariés afin d’arrêter les dispositions de nature à pérenniser le système et le niveau des retraites.
Libellés :
Bureau,
Luttes,
Manifs,
Solidarité
jeudi 10 juin 2010
La Direction organise une couteuse opération de « comm »
Nous comprenons les objectifs annoncés par la Direction lors de l’« inauguration externe » de nos nouveaux locaux le jeudi 10 juin 2010, à savoir d'accroitre la notoriété de la société. Nous comprenons beaucoup moins la démesure de cette opération et son orientation résolument élitiste, alors que les salariés, qui sont à la base du succès célébré aujourd'hui, n'ont pas été invités et n’ont pas eu de réelle reconnaissance à la hauteur de leurs efforts et de leurs engagements.
Certes les salariés avaient été conviés en début d'année à partager une « galette des rois » et à écouter un discours condescendant de la Direction. Mais alors que quelques privilégiés -actionnaires et dirigeants- touchent encore une fois des énormes dividendes (bonus, stock options et autres bénéfices), pourquoi les salariés devraient-ils continuer à se contenter d'une politique salariale minimaliste et d'une prime d'intéressement au rabais ?
De l'argent il y en a plein :
- pour les très hauts salaires,
- pour les actionnaires,
- pour de la comm' dispendieuse s’adressant à une élite gouvernementale et patronale de privilégiés totalement déconnectés de la réalité quotidienne des travailleurs.
De l'argent il n'y en a pas assez :
- pour une politique salariale plus équitable,
- pour assurer l'égalité salariale entre hommes et femmes,
- pour financer un dispositif d'intéressement digne de ce nom (voir sur notre blog notre proposition de calcul de l'intéressement),
- pour une formation professionnelle pour tous les salariés tout au long de leur carrière,
- pour accorder aux salariés la prime exceptionnelle de 1000 € qui avait été proposée par la CGT afin de rattraper le manque à gagner en 2009…
Aujourd’hui nous travaillons plus, eux gagnent plus...
Luttons plus pour gagner plus !
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